Commenter des jeux vidéos est une vraie mode sur Internet. Avec une carte d'acquisition on capture une vidéo d'un jeu, et on la commente en temps réel, puis on la met sur Youtube ou Daily Motion. Et alors me direz vous ? Si beaucoup de commentateurs restent dans l'anonymat, d'autres sont devenus de véritables stars. Alex du Québec fait partie de ceux-ci.
Quelle est la clef de ce succès ? Une forte personnalité à coup sûr, mais une grande générosité. Certaines critiques diront que Alex est très grossier. En effet, sa marque de fabrique est de dire "putain" à toutes les phrases avec une voix suraiguë, ou "on va buter du connard". Certes, les jeunes enfants ne devront pas regarder les vidéos de Alex du Québec, mais les plus grands, ceux qui pourront faire la part des choses, verront quelqu'un qui aime donner aux autres. En plus d'être généreux, Alex est une personne qui s'assume entièrement et qui se fiche de l'image qu'il donne.
Combien de personnes peuvent faire des vidéos comme lui, en toute liberté, sans rien retoucher, et en assumant une telle controverse ?
Alex du Québec est détesté ou adoré. On peut mourir de rire en regardant ses vidéos, ou être exaspéré par quelqu'un qui crie sans cesse. En tous cas, Alex est une vraie personnalité qui se donne à 100% dans ce qu'il fait, et rien que pour cela, il est digne d'intérêt et mérite le détour.
Pour les curieux, la chaîne Youtube de Alex du Québec. Et oui les potes !
http://www.youtube.com/user/sarahhh1169
Alex du Québec
Par beebee | mercredi 12 décembre 2012
Vladimir Cosma en Concert 2012
Par beebee | dimanche 25 mars 2012

Le samedi 24 mars 2012 s'est tenu au théâtre du Châtelet à Paris un concert de musique de film de Vladimir Cosma. C'était son deuxième concert, le premier s'étant tenu en 2010. Cosma a composé plus de 300 musiques pour le petit et le grand écran. Pendant, presque 3 heures sans entracte, il nous a fait défiler ses titres les plus connus. On peut citer : Rabbi Jacob (en ouverture), La Gloire De Mon Père, Le Château De Ma Mère, Marius et Fanny (l'Opéra de Cosma), le Grand Blond, Le Dîner de Cons, Le Concerto de Berlin (la 7e cible), Diva, La Course à l'Echalote, La Boum 1 et 2, Le Distrait (pour la première fois en concert), Salut l'Artiste, Concerto gastronomique (l'Aile ou la Cuisse), La Chèvre, l'Amour en Héritage, l'excellent Bal des Casse-Pieds et une version du Père Noël Est Une Ordure et Nous Irons Tous Au Paradis qui s'intitule : Le Père Noël au Paradis ! Il était accompagné d'un très bon orchestre, l'Orchestre de Belgique, et de solistes : Philip Catherine, guitar, Sonya Yoncheva, soprano (et 1er prix Placido Domingo 2010), Richard Sanderson (la Boum), et tout droit venu de Roumanie, Marius Preda au Cymbalum. La soirée était présentée par Vincent Perrot, grand admirateur de Cosma, qui après 67 heures d'entretiens a publié un livre Vladimir Cosma comme au cinéma (2009).
Ce concert était vraiment un "grand cru" Cosma. Ce qui en ressort, c'est une très bonne ambiance et une vraie générosité. Cosma n'a pas hésité à raconter une anecdote sur la 7e Cible (il a écrit la partition sur son lit d'hôpital), à dire une blague ou deux, à rappeler des solistes qui manquaient à l'appel. Bref, tout le contraire d'une soirée guindée. Le cymbaliste Marius Preda a contribué grandement à cette bonne énergie, il se donnait vraiment à fond sur son instrument, cela faisait plaisir à voir. De façon générale, les musiciens s'amusaient. Petite réserve cependant pour Fiona Monbet, jeune violoniste prometteuse, mais un peu raide. Quant à Richard Sanderson qui chante la Boum, on apprécie pour les souvenirs, mais en l'écoutant en live, on se rend compte que c'est un chanteur très moyen.
La musique de Vladimir Cosma, c'est une palette très large de sentiments : on a la bonne humeur de la comédie, mais aussi le grand romantisme. Son écriture musicale est une synthèse d'une écriture classique, jazzistique et tzigane. C'est une musique accessible à tous, avec goût prononcé pour les mélodies. Toutes les musiques jouées à cette soirée ont été réorchestrées spécialement pour le concert ce qui leur donne un teinte différente des versions des films. Un orchestre symphonique est toujours une expérience unique à écouter en live, et les musiques de Cosma s'y prêtent à merveille. Beaucoup d'émotion donc (la Valse d'Augustine, le Concerto de Berlin font toujours leur effet), et une prestation de Sonya Yoncheva grandiose et bouleversante dans l'Opéra de Cosma, la Boum 2 et l'Amour En Héritage. Dommage juste de remettre Diva (déjà joué au 1er concert), musicalement étant le moins intéressant.
Malheureusement ce concert n'était pas enregistré, mais on peut avoir un aperçu avec le concert de 2010 utilisé pour la promotion:
Voir ici
Pour découvrir ou se faire plaisir voici quelques titres phare de Vladimir Cosma en concert :
La Chèvre
Le Bal des Casse-Pieds
"Reality" (La Boum)
Concerto Gastronomique
La Valse d'Augustine
"Your Eyes" (La Boum 2)
Salut l'artiste
Le Concerto de Berlin
Les aventures de Rabbi Jacob
La Gloire de Mon Père
La Course à l'Echalote
Petite interview
Une petite compilation juste pour le plaisir ou pour tester vos connaissances sur Cosma !
Ecoutez du Cosma, c'est bon pour la santé !
Merci Monsieur Cosma !
Félins
Par beebee | lundi 20 février 2012

Félins est un film documentaire de Disney Nature tourné en Afrique dans la réserve du Masaï-Mara au Kenya. Il met en scène deux clans de lions : celui au sud du fleuve mené par Fang, un vieux lion au croc cassé, et celui du nord mené par Kali et ses fils qui veulent s'approprier le territoire du sud. Parallèlement aux lions, on suit une famille guépard menée par Sita, une mère courageuse qui brave tous les dangers pour la survie de ses petits. On découvrira d'autres acteurs secondaires, mais le film se focalise essentiellement sur les lions et les guépards.
Dès les premières secondes, on est totalement subjugué par la beauté des images. Les petits lionceaux sont à croquer, les adultes sont majestueux, la course du guépard filmée au ralenti est une oeuvre d'art de la Nature. Mais plus que les images, on entre véritablement dans l'intimité de ces familles de félins et on en découvre leur beauté profonde. On comprend à travers eux ce que veut dire "l'intérêt du groupe". Contrairement à l'homme, l'individualité n'existe pas, tout est fait pour la survie de l'espèce, jusqu'au sacrifice d'un des membres. Vraiment très touchant.
Ce qui caractérise le plus les félins du film c'est le courage et la volonté. Il vont toujours de l'avant pour vivre. La nature même du lion transparait ici, et si l'homme en a fait le symbole de la volonté à travers les contes et légendes (voir le Magicien d'Oz, Narnia, Le Roi Lion, etc.) ce n'est pas pour rien. Que de noblesse et de puissance se dégagent de Kali et de ses fils : ils marchent inexorablement vers leur destin de conquête, on a l'impression de voir une séquence de Narnia avec Aslan, mais non, ce n'est pas de l'image de synthèse, c'est bien la réalité ! La dureté de la vie, cette réalité parfois violente mais nécessaire, contraste avec des moments de calme et de sagesse incarnée par Layla qui élève la jeune Mara. Les liens sont très forts entre les félins, et on ne peut qu'être ému par cette pureté qui se dégage d'eux. Il n'y a pas de bons ni de mauvais, il y a juste le fait qu'ils font partie d'un tout (c'est en cela que le film est intelligent car il ne crée pas des personnages stéréotypés de dessin animé).
La voix off est assurée par Pascal Elbé pour la version française, contre Samuel L. Jackson pour la version américaine. C'est vrai que l'on perd un peu au change, il aurait peut-être été mieux de trouver un autre acteur, mais le résultat est tout de même satisfaisant. Pour répondre aux critiques qui dénoncent un "mièvre commentaire anthropomorphique", il faut dire qu'il était nécessaire de "personnaliser" ces familles pour rendre le film accessible au plus grand public (notamment aux plus jeunes), et tout simplement pour rendre le film et les destinées compréhensibles. Le texte est très bien pensé et pas du tout lourd.
Bref, un film a voir et à revoir, aussi bien pour les enfants qui seront subjugués par la puissance et la rapidité des animaux que pour les adultes qui pourront y trouver et comprendre toute la beauté et les leçons de la Nature.
Note Beecolor : 8/10
Apprends à dessiner
Par beebee | lundi 06 février 2012

Apprends à dessiner est un dvd (en français uniquement) pour apprendre aux enfants à dessiner. Il propose des dessins dessinés en « temps réel ». L’enfant suit simplement l’exemple à l’écran et prend confiance en son coup de crayon. Ce dvd n’est pas un cours de dessin, mais une occasion pour l’enfant de s’amuser en dessinant. A force de copier les exemples, il pourra dessiner tout seul et impressionner ses amis ou se découvrir des dons d’artiste !
Le dvd propose 12 exemples de difficulté croissante : chat, chien, cochon, lapin, maison, hibou, Halloween, Père-Noël, monstre, voiture, cow-boy, cheval. Chaque séance dure entre 10 et 30 minutes, ce qui représente plus de 4 heures de dessin !
Le site Beecolor.com propose une version complète pour PC en anglais uniquement mais ce n’est pas dérangeant pour du dessin. La version est la même que le dvd sauf que la qualité vidéo est moindre.
Simple mais efficace, idéal pour développer chez l’enfant son sens de l’observation et la compréhension des formes dans l’espace.
A noter : 7 dessins peuvent être coloriés dans la rubrique « coloriage » du site Beecolor.com !
DVD 9 – Toutes zones – PAL – Dolby Digital 2.0 – Durée totale : 262 minutes
Acheter le DVD
Version PC gratuite : 770 Mo
Lien vers la page
Exemple vidéo
Concert Joe Hisaishi pour le Japon au Zenith de Paris
Par beebee | lundi 06 février 2012
Impossible de ne pas parler du concert qui s’est déroulé ce 23 juin 2011 au Zenith de Paris (qui était comble). Joe Hisaishi en personne ! Oui, c’est bien ca, le compositeur mythique des films de Hayao Miyasaki mais pas seulement. Il a également composé pour Takeshi Kitano mais son oeuvre est très grande, passant par le Petit Poucet film français d’Olivier Dahan ou des compositions classiques autonomes. En 2004 il créé la bande originale de La Mécano de la<General>, film de Buster Keaton restauré, et a même composé pour le jeu vidéo (Ninokuni : The Another World). Bref ce concert était à voir absolument, d’autant plus que Hisaishi ne se produit jamais en France, c’était peut-être l’unique occasion si on voulait le voir « en vrai ». De plus, ce concert était un concert caritatif pour le Japon, visant à récolter des fonds pour les enfants n’ayant plus d’instruments de musiques après la terrible catastrophe.
Tout d’abord, juste une petite parenthèse « négative » (il vaut mieux commencer par ca) : pour ceux qui sont habitués aux concerts de musique classique, ils détesteront ce lieu infâme qu’est le Zenith de Paris, salle pas du tout adaptée à ce genre de concert, et également salle très vieille à rénover de toute urgence et très mal insonorisée : c’est à peine acceptable d’écouter un orchestre symphonique en entendant les basses des beats de la soirée d’à côté. De plus, un orchestre s’écoute « live » sans amplification, c’est ce qui fait la beauté de l’orchestre : entendre les sons tels qui sont produits et ressentir leurs vibrations, c’est l’essence même d’un orchestre et c’est ce qui produit l’émotion. Quand le son passe par des enceintes (salle oblige), c’est très dérangeant, on a les cordes qui grésillent et qui perdent de leur pureté, les cymbales qui ont l’air de samples mal digitalisés, et d’une façon générale, le son qui sature. Cela faisait un peu penser au concert Star Wars à Bercy en moins pire, car le lieu étant plus confiné, on était quand même plus proche de l’orchestre. De plus, le public était composé d’un nombre conséquent de « geeks » qui étaient greffés durant tout le concert à leur portable ou caméra et qui manquaient clairement de véritable écoute , ce qui sortait un peu du contexte…

Mais abstraction faite de tout cela, le fait d’entendre Hisaishi est magnifique, pas seulement pour la qualité de ses musiques, mais aussi pour ce qu’il représente. Miyasaki/Hisaishi c’est Spielberg/Williams, une alchimie parfaite entre des films et des musiques de génies, au service d’histoires hors pair. C’est un condensé d’émotions, des décennies de grands moments qui défilent dans votre tête. Les musiques d’Hisaishi sont des musiques qui peuvent s’écouter à part entière comme de « vraies » musiques, ce n’est pas de l’habillage sonore comme dans l’énorme majorité des films aujourd’hui. Ses musiques peuvent être complexes techniquement et être qualifiées de musique savante, mais toujours destinées au grand public et d’accès immédiat : en renouant avec une grande tradition romantique, il touche énormément de monde. Que de plus émouvant que de voir plus de 6000 personnes se lever à l’écoute de Totoro qui reste toujours LE morceau « culte », et un film emblématique pour beaucoup (il fait partie intégrante de la culture japonaise). Mais toutes les musiques étaient somptueuses, et démontrant qu’Hisaishi peut jongler entre les valses tourbillonnantes de Le Mécano et du Château ambulant, la féérie de Ponyo sur la falaise, l’impressionnisme de Chihiro (La BO entière évolue avec le personnage, passant de l’incertitude à la révélation, tout simplement divin) entre les courses épiques de Princesse Mononoké et les drames magnifiques de Kitano.
C’est toujours impressionnant de voir 250 personnes sur scène et d’entendre une telle maîtrise de l’orchestration. Hisaishi est en plus un très bon pianiste qui place le piano sur un piédestal, mais toujours judicieusement pour se marier parfaitement avec l’orchestre. Bref, il n’y a pas assez de mots pour décrire l’immensité de cet homme généreux et souriant, l’un des plus grands compositeurs de musiques de films vivants, c’est une chance incroyable d’avoir pu l’entendre et d’avoir vécu un grand moment. Sous une allure fluette, un Grand Homme, tout simplement.
Pour avoir un aperçu du concert quelques fans
se sont chargés de mettre en ligne des vidéos :
Ponyo sur la falaise
Princesse Mononoké
Nausicaä
Mon voisin Totoro
Summer
Tout d’abord, juste une petite parenthèse « négative » (il vaut mieux commencer par ca) : pour ceux qui sont habitués aux concerts de musique classique, ils détesteront ce lieu infâme qu’est le Zenith de Paris, salle pas du tout adaptée à ce genre de concert, et également salle très vieille à rénover de toute urgence et très mal insonorisée : c’est à peine acceptable d’écouter un orchestre symphonique en entendant les basses des beats de la soirée d’à côté. De plus, un orchestre s’écoute « live » sans amplification, c’est ce qui fait la beauté de l’orchestre : entendre les sons tels qui sont produits et ressentir leurs vibrations, c’est l’essence même d’un orchestre et c’est ce qui produit l’émotion. Quand le son passe par des enceintes (salle oblige), c’est très dérangeant, on a les cordes qui grésillent et qui perdent de leur pureté, les cymbales qui ont l’air de samples mal digitalisés, et d’une façon générale, le son qui sature. Cela faisait un peu penser au concert Star Wars à Bercy en moins pire, car le lieu étant plus confiné, on était quand même plus proche de l’orchestre. De plus, le public était composé d’un nombre conséquent de « geeks » qui étaient greffés durant tout le concert à leur portable ou caméra et qui manquaient clairement de véritable écoute , ce qui sortait un peu du contexte…



Mais abstraction faite de tout cela, le fait d’entendre Hisaishi est magnifique, pas seulement pour la qualité de ses musiques, mais aussi pour ce qu’il représente. Miyasaki/Hisaishi c’est Spielberg/Williams, une alchimie parfaite entre des films et des musiques de génies, au service d’histoires hors pair. C’est un condensé d’émotions, des décennies de grands moments qui défilent dans votre tête. Les musiques d’Hisaishi sont des musiques qui peuvent s’écouter à part entière comme de « vraies » musiques, ce n’est pas de l’habillage sonore comme dans l’énorme majorité des films aujourd’hui. Ses musiques peuvent être complexes techniquement et être qualifiées de musique savante, mais toujours destinées au grand public et d’accès immédiat : en renouant avec une grande tradition romantique, il touche énormément de monde. Que de plus émouvant que de voir plus de 6000 personnes se lever à l’écoute de Totoro qui reste toujours LE morceau « culte », et un film emblématique pour beaucoup (il fait partie intégrante de la culture japonaise). Mais toutes les musiques étaient somptueuses, et démontrant qu’Hisaishi peut jongler entre les valses tourbillonnantes de Le Mécano et du Château ambulant, la féérie de Ponyo sur la falaise, l’impressionnisme de Chihiro (La BO entière évolue avec le personnage, passant de l’incertitude à la révélation, tout simplement divin) entre les courses épiques de Princesse Mononoké et les drames magnifiques de Kitano.
C’est toujours impressionnant de voir 250 personnes sur scène et d’entendre une telle maîtrise de l’orchestration. Hisaishi est en plus un très bon pianiste qui place le piano sur un piédestal, mais toujours judicieusement pour se marier parfaitement avec l’orchestre. Bref, il n’y a pas assez de mots pour décrire l’immensité de cet homme généreux et souriant, l’un des plus grands compositeurs de musiques de films vivants, c’est une chance incroyable d’avoir pu l’entendre et d’avoir vécu un grand moment. Sous une allure fluette, un Grand Homme, tout simplement.
Pour avoir un aperçu du concert quelques fans
se sont chargés de mettre en ligne des vidéos :
Ponyo sur la falaise
Princesse Mononoké
Nausicaä
Mon voisin Totoro
Summer